Tourner et tourner autour de cette pyramide pour essayer de la prendre en photo en évitant la foule.
Turn and turn around this pyramid to try to take a photo of it while avoiding the crowds.




Pour accompagner cette série d’images, je voulais écrire un petit article sur la famille. Plus précisément sur ces instants précieux que j’ai la chance de connaître quand tout le monde se retrouve. Mais je ne savais pas trop par où commencer, comme d’habitude.
J’ai alors eu l’idée, bizarre, curieuse, de faire appel à Chat GPT pour voir comment cette appli pouvait m’aider à débuter ce texte. Et j’ai eu peur …
C’est la deuxième fois que j’essaye ce Chatbot. Et réellement la première pour essayer de trouver une solution. Ce “machin” m’a écrit un article de vingt-cinq lignes environ, un article plein de métaphores comme si Mathias Malzieu en avait pris le contrôle.
Pourquoi cela m’a t’il inquiété ? Faut-il réellement craindre cette nouvelle technologie ? Ou bien faut-il essayer de l’apprivoiser et s’en servir comme un nouvel outil très évolué ? De la même façon que je le fais avec la suite Adobe pour la photo.
Je sais que cette intelligence est artificielle, que ce Chatbot n’a pas les mêmes capacités cognitives que moi. Mais la rapidité à laquelle il génère un texte, sa capacité de compréhension et cette faculté à répondre à un problème en une fraction de seconde fait que nous sommes obligés de nous poser des questions après l’avoir utilisé.
Comment et pourquoi cette technologie arrêterait d’évoluer …?
Après cette expérience, Chat GPT m’a demandé si je voulais installer l’appli sur mon Mac. La première chose qui m’a traversé l’esprit c’est qu’en l’installant, j’allais ouvrir ma vie à cette intelligence. Je sais, c’est une réflexion sûrement un peu bête et basique. Cette IA est déjà présente dans nos appareils, dans nos vies et il n’y a pas de marche arrière possible, mais cette nouvelle technologie m’inquiète.
Je vous laisse avec les premières phrases que ce Chatbot m’a livré :
“Il est des moments en famille qui ressemblent à des constellations secrètes. Des instants suspendus dans le grand ciel du quotidien, où chaque étoile est un sourire, un éclat de rire ou un regard complice ……..”
Et les fantastiques couleurs de cette pellicule Kodak.
To accompany this series of images, I wanted to write a short article about family. More precisely on these precious moments that I am lucky to live when everyone gets together. But I didn't really know where to start, as usual.
I then had the strange, curious idea of using Chat GPT to see how this app could help me start this text. And I was scared...
This is the second time I have tried this Chatbot. And really the first to try to find a solution with it. This “thing” wrote me an article of around twenty-five lines, an article full of metaphors as if Mathias Malzieu had taken control of it.
Why did this worry me? Should we really fear this new technology? Or should we try to tame it and use it as a new, highly evolved tool? The same way I do it with the Adobe photo suite.
I know that this intelligence is artificial, that this Chatbot does not have the same cognitive abilities as me. But the speed at which it generates a text, its capacity for understanding and this ability to respond to a problem in a fraction of second means that we are forced to ask ourselves questions after using it.
How and why would this technology stop evolving...?
After this experience, Chat GPT asked me if I wanted to install the app on my Mac. The first thing that crossed my mind was that by installing it, I was going to open my life to this intelligence. I know, it’s probably a bit of a stupid and basic thought. This AI is already present in our devices, in our lives and there is no turning back, but this new technology worries me.
I leave you with the first sentences that this Chatbot delivered to me:
“There are family moments that resemble secret constellations. Moments suspended in the big sky of everyday life, where each star is a smile, a burst of laughter or a knowing look…….”
And the fantastic colors of that Kodak film.
“Franchis le tunnel de l’Estaque et d’un coup t’es même plus en France”
Ce petit weekend improvisé à Marseille a été la bonne occasion de sortir du frigo mes deux Pro400h. Je les stockais précieusement depuis que Fujifilm a décidé d’en arrêter la production.
Les couleurs d’hiver de la cité Phocéenne, de la Méditerranée et de cette pellicule se marient à merveille.
Mais pourquoi tu abandonnes la photographie argentique Fujifilm ?
La série complète de photos se trouve ici.
This little improvised weekend in Marseille was a good opportunity to take my two Pro400h out of the fridge. I have been storing them carefully since Fujifilm decided to stop production.
The winter colors of the city, the Mediterranean sea and this film combine wonderfully.
But why are you abandoning film photography Fuji ??
The full set of photos can be found here.
Mon X-Pro2 était un peu poussiéreux quand je l’ai pris ce soir-là. Plusieurs mois s’étaient écoulés sans que j’y touche. Le Minolta était pourtant chargé avec une Kodak Gold. Mais j’ai résisté et j’ai pris le numérique.
Je me suis forcé à éditer ces images. J’ai hésité à les partager. Je ne sais pas si je les aime bien ou pas. J’aime cet appareil, mais je n’y arrive plus avec le numérique. Je n’aime pas la précision des images, la froideur des photos. J’aime les imperfections, la surprise du résultat et le côté organique de l’analogique. Il y a ce quelque chose chose dans l’argentique que le numérique n’aura jamais et qu’il est impossible de reproduire, malgré ces centaines de Youtubeurs qui essaient de nous prouver le contraire. Et c’est ce petit quelque chose qui m’obsède actuellement.
Je suis toujours en train d’essayer de réparer cet appareil acheté d’occasion il y a quelques mois. J’y suis presque. J’ai trouvé et remonté toutes les pièces. Plus qu’un bon réglage à trouver et quelques pellicules de test et je vais enfin pouvoir vous en parler.
My X-Pro2 was a little dusty when I picked it up that evening. Several months had passed without me touching it. The Minolta was however loaded with a Kodak Gold. But I resisted and took digital.
I forced myself to edit these images. I hesitated to share them. I don't know if I like them or not. I like this camera, but I don't like digital currently. I don’t like the precision of the images, the coldness of the photos. I like the imperfections, the surprise of the result and the organic side of analog. There is something about film that digital will never have and which is impossible to reproduce, despite the hundreds of YouTubers who try to prove us wrong. And it’s this little something that currently obsesses me.
I'm still trying to repair this camera I bought second hand a few months ago. I'm almost there. I found and reassembled all the parts. Just a good setting to find and a few test rolls of film and I will finally be able to tell you about it.
A few more tests with the square Polaroid format.
Une matinée dans cette production de fruits, de vins et de cafés située tout au bout de la magnifique et très fertile vallée d’Agaete à Gran Canaria.
A morning in this fruit, wine and coffee production located at the very end of the magnificent and very fertile Agaete valley in Gran Canaria.
Ma fille a lu et vu la série “A la croisée des mondes” il y a quelques semaines. Elle est devenue totalement fan de cet univers où l’âme d’un humain est représentée par un animal dont il ne peut se séparer.
Cette journée dans cette abbaye perchée non loin de Barcelone lors d’un petit road trip hivernal m’a fait penser à l’université où ont grandi Lyra et Pantalaimon.
Oui, j’ai toujours adoré cet univers moi aussi !
J’avais pris avec moi un appareil argentique et deux Portra 160 que j’ai poussé à 320 ISO. J’aime beaucoup le rendu et ces tonalités qui tirent vers le marron.
My daughter read and saw the series “The Golden Compass” a few weeks ago. She has become totally addict of this universe where the soul of a human is represented by an animal from which he cannot separate.
A day in this abbey perched not far from Barcelona during a little winter road trip made me think of the university where Lyra and Pantalaimon grew up.
Yes, I have always loved this universe too !
I took with me a film camera and two Portra 160s which I pushed to ISO 320. I really like the result and these tones which lean towards brown.
Je suis allé au cimetière une dernière fois quand le calme était revenu. Avant qu’il fasse nuit. Pour voir une dernière fois l’endroit où elle se reposerait à partir de maintenant. Ou pour avoir aussi l’impression d’être près d’elle une dernière fois ? Alors que j’ai passé ces quelques dernières années sans aller la voir assez souvent.
Le soleil était en train de se coucher. Il avait fait beau ce jour-là. Je regardais le ciel se colorer en orange autour de cette pleine lune. Et moi qui ne crois en rien, je pense que je cherchais inconsciemment un genre de signe dans ce cimetière.
C’est à ce moment là que cette image est apparue. Lorsque j’ai tourné la tête vers le caveau familial. Cette image qui restera gravée dans ma tête. Cette photo parfaite que je n’ai pas prise.
Là, dans le ciel, juste au dessus des sépultures, trois avions sont apparus au dessus de l’horizon, laissant des trainées blanches derrière eux …
J’ai été incapable de partager cette vision avec les membres de ma famille présents avec moi tellement l’émotion m’a submergé. J’ai respiré un grand coup, j’ai pleuré, j’ai souri. C’était magnifique.
Ils se sont envolés juste devant moi, mon grand-père, ma grand-mère et mon petit cousin. Ils s’en allaient vers un voyage sans fin. Ils ont attendu que ma mamie les rejoigne pour enfin partir vers la sérénité.
I went to the cemetery one last time when calm was back. Before it gets dark. To see one last time the place where she would rest from now on. Or to also have the impression of being close to her one last time? Whereas I have spent the last few years without going to see her often enough.
The sun was setting. The weather was nice that day. I watched the sky turn orange around this full moon. And I, who don't believe in anything, think that I was unconsciously looking for some kind of sign in this cemetery.
That's when this image appeared. When I turned my head towards the family vault. This image that will remain engraved in my head. That perfect photo I didn't take.
There, in the sky, just above the graves, three planes appeared above the horizon, leaving white trails behind them...
I was unable to share this vision with the members of my family present with me because the emotion overwhelmed me. I took a deep breath, I cried, I smiled. It was wonderful.
They flew right in front of me, my grandfather, my grandmother and my little cousin. They were going on an endless journey. They waited for my grandmother to join them to finally leave for serenity.
Since I started shooting film, my photography practice has slowed down. I shoot less. I think I can't find the right balance between digital and analog. I'm becoming a cheapskate when it comes to photography, and I reserve film for special events, for places I discover, for travels. I am now counting my images.
I don't have much fun these days with a digital device in my hands. But given the regular increases in film prices, a 100% analog practice is unthinkable for me.
But when I think photography, I think film. I think about the next roll I'm going to test, the next place I'm going to photograph, the number of rolls of film I'm going to need, ...
Sometimes I even imagine selling my digital equipment so I can break the bank on film and development.
I feel like my creative process is a bit blocked, or rusty. I'm lacking inspiration. It's very stupid because I just have to do the same as before. Take my digital camera, look at life around me. And I know that I will find a subject that can become interesting to photograph. But all this makes me want less. And the hours of editing annoy me a little.
This period is certainly fleeting. I know it will come back. Time to find a balance. I hope.
Slow down, breathe ...
Aside from that, a new device joined my collection a few days ago. A great opportunity ... which doesn't work.
The seller seemed honest. I believe him when he tells me that it was functional because he was able to miss the problem. I still wanted to keep it, because I think I can repair it. And I received compensation. It’s still complicated to buy a device without actually seeing and testing it.
I'm very frustrated because it's a device that I've been looking at for years, for a small project that I can't get out of my head. It’s a new format device. But I will talk about it soon if I manage to restore it.
Depuis que je fais de l’argentique, ma pratique de la photographie est au ralenti. Je shoote beaucoup moins. Je crois que n’arrive pas à trouver le juste milieu entre le numérique et l’analogique. Je deviens un radin de la photo, et je réserve les pellicules à des évènements spéciaux, à des endroits que je découvre, à des voyages. Je compte maintenant mes images.
Je ne prends plus trop de plaisir en ce moment avec un appareil numérique dans les mains. Mais vu les augmentations régulières des prix des pellicules, une pratique 100% argentique est impensable pour moi.
Mais quand je pense photo, je pense argentique. Je pense au prochain film que je vais tester, au prochain endroit que je vais photographier, au nombre de pellicules que je vais avoir besoin, …
J’imagine même des fois vendre mon matériel numérique pour pouvoir me ruiner en film et en développement.
J’ai l’impression que mon processus créatif est comme un peu bloqué du coup, ou rouillé. Je suis en manque d’inspiration. C’est très bête parce que j’ai juste à faire comme avant. Prendre mon appareil numérique, regarder la vie autour de moi. Et je sais que je trouverai un sujet qui peut devenir intéressant à photographier. Mais tout cela me fait moins envie. Et les heures de retouches m’agacent un peu.
Cette période est certainement passagère. Je sais que ça va revenir. Le temps de trouver un équilibre. J’espère.
Ralenti, respire …
Mis à part ça, un nouvel appareil a rejoint ma collection il y a quelques jours. Une belle occasion, achetée sur un site du presque même nom. Une trop belle occasion … qui ne fonctionne pas.
Le vendeur avait l’air honnête. Je le crois quand il me dit qu’il était fonctionnel car il a pu passer à côté du problème. J’ai quand même voulu le garder, car je pense pouvoir le réparer. Et j’ai reçu un dédommagement. C’est quand même compliqué d’acheter un appareil sans le voir réellement et le tester.
Je suis très frustré parce que c’est un appareil que je regarde depuis des années, pour un petit projet que je n’arrive pas à me sortir de la tête. C’est un appareil d’un nouveau format. Mais j’en parlerai prochainement si j’arrive à le remettre en état.
After having done a little retrospective of this year on this blog, I tell myself that this “journal” looks more like a travel blog than anything else.
And it’s not with this article that things will change …
I went to Seville for a few days in May this year. I only took one film camera with me, a 28mm and a 50mm (the perfect kit, right ?).
I brought back three rolls of film from this trip: two Kodak Portra 400 and one 800. And quite a few images that I really like.
I don’t think I’ve told you this before, but this Portra 800 is amazing !
After a little difficult sorting, I created a gallery here.
Which one is your favorite ?
Après avoir fait une petite rétrospective de cette année sur ce blog, je me dis que ce “journal” ressemble plus à un blog voyage qu’autre chose.
Et ce n’est pas avec cet article que les choses vont changer …
Je suis parti quelques jours à Seville au moins de mai de cette année. J’avais pris avec moi uniquement un appareil argentique, un 28mm et un 50mm (le kit parfait n’est-ce pas ?).
J’ai ramené trois pellicules de ce voyage : deux Kodak Portra 400 et une 800. Et pas mal d’images que j’aime énormément.
Je ne crois pas vous l’avoir déjà dit, mais cette Portra 800, c’est quand même quelque chose !
Après un petit tri difficile à faire, j’ai créé une galerie ici.
C’est laquelle votre préférée ?