WHAT'S IN MY CAMERA BAG | QUEBEC


Que la vie semble fade après ces voyages …

Cela fait une dizaine de jours que je suis de retour en France. Mais ma tête est encore là-bas. Je me souviens qu’après la Thaïlande, il m’avait fallu plusieurs semaines pour « redescendre sur terre ». Je ressens la même chose aujourd’hui : cette sorte de dépression post-voyage. Il paraît que c’est normal. Mais est-ce aussi normal de consulter les offres d’emploi du pays dont on revient ?

Je ne vais pas partager maintenant tout ce que j’ai fait durant ce trip, ni les sentiments que j’ai ressentis et que je ressens encore. Je le ferai sûrement plus tard, quand j’aurai les images. Dans tous les cas, je vais laisser passer un peu de temps, pour que tout mûrisse. Et surtout, je vais essayer de digérer et de reprendre une vie normale.

Aujourd’hui, je vais simplement partager le matériel photo que j’avais emmené avec moi.

J’ai longtemps hésité entre faire du tout numérique ou du tout argentique pour ce voyage. Mais je ne voulais pas mélanger les deux technologies. Je n’avais pas du tout envie de galérer et de passer des heures à retoucher mes images pour qu’elles ressemblent le plus possible à celles faites en argentique. J’ai réussi à faire le stock de pellicules que je voulais avant de partir ; j’ai donc choisi le 100 % argentique.

J’avais juste la crainte que les agents des aéroports passent mes pellicules au scanner, mais ils ont été sympas à Montréal. Un peu moins à Toulouse …

Pellicules

  • 10 Kodak Portra 400 — Je voulais partir avec de vraies 400 ISO. Je ne savais pas trop quel temps j’allais trouver là-bas, ni quelle lumière. Nous arrivions au Québec en plein milieu de l’automne : il commençait à faire nuit assez tôt et je ne voulais pas être coincé avec des 200 ISO et devoir sortir le trépied trop souvent. Il n’y a pas beaucoup de choix en couleur à 400 ISO. Je sais qu’elles sont trop chères, mais je les connais bien et je suis sûr du résultat. Alors j’ai quand même acheté deux packs de Portra 400 : c’était mon cadeau de Noël en avance.

  • 3 Ilford HP5 & 2 Kodak Tri-X — Pour les jours de mauvais temps, je voulais prendre quelques pellicules en noir et blanc. J’ai choisi des valeurs sûres : elles sont très flexibles. J’aime leur grain et leur contraste.

Appareils

  • Canon A-1 — Je voulais emporter deux appareils 35 mm. J’en ai donc pris un pour la couleur et un pour le noir et blanc. Je ne voulais pas devoir terminer trop vite une pellicule de peur de rater certaines photos en couleur, ou d’être coincé avec une pellicule couleur un jour où il faisait gris. Le Canon A-1 était donc dédié à la couleur. Le 35mm f/2 l’a accompagné presque en permanence, avec son filtre Skylight 1A.

  • Minolta Dynax 505 Si — L’appareil que m’a donné ma cousine il y a quelques années. Je l’adore. Il était dédié au noir et blanc, avec un objectif 50mm f/1.7 et un filtre jaune pour renforcer les contrastes.

Objectifs

J’avais aussi, pour le Canon, un 28mm f/2.8 au cas où je me sentirais trop serré avec le 35mm sur certaines photos de paysage, et un 50mm f/1.4 pour les situations de faible lumière. Et surtout parce que je ne peux pas partir sans lui. Je les ai finalement très peu utilisés.

Sac

Wandrd Prvke 21L — Je l’ai depuis quelques années. Je le trouve parfois un peu trop grand et encombrant pour moi. Il fait un peu mal aux épaules sur les longues marches, mais il est solide, beau et très bien conçu.

Accessoires

  • Trépied Manfrotto BeFree — Je l’ai depuis bientôt dix ans : il fait le job, et je ne suis pas près de le changer.

  • Lampe led Godox M1 — J’aime bien l’avoir quand la lumière commence à manquer, ou pour créer quelques effets sur certaines photos.

  • Carnet Field Notes — Mon journal de voyage, et pour noter mes impressions ou les conditions de mes prises de vue.

  • Piles de rechange pour les appareils photo.

  • Couteau multifonctions Leatherman Wave — Au cas où je devrais remplacer le moteur de la voiture de location… ou affronter un ours.

  • Pochettes “DO NOT X-RAY” pour le transport des pellicules.

  • Poire soufflante et chiffons pour la poussière.

Voilà. J’ai fait 13 pellicules pendant ce voyage : 9 en couleur et 4 en noir et blanc.

J’ai eu un peu de mal à sortir mon appareil au début ; j’étais un peu perdu. Ce pays est tellement photogénique que je ne savais pas par où commencer.

J’ai pris énormément de plaisir par la suite. Trop, je crois.

Que la vie semble fade après ces voyages …

How dull life feels after these trips …

It’s been about ten days since I came back to France, but my head is still over there. I remember that after Thailand, it took me several weeks to come back down to earth. I feel the same way now : that kind of post-travel depression. Apparently, it’s normal. But is it also normal to start checking job offers from the country you just left ?

I’m not going to share everything I did during this trip just yet, nor the feelings I had and still have. I’ll probably do that later, when I have the photos. For now, I’ll let some time pass, let it all sink in, and try to digest everything and get back to a normal life.

Today, I just want to share the photo gear I brought with me.

I hesitated for a long time between going fully digital or fully film for this trip. But I didn’t want to mix both worlds. I really didn’t feel like spending hours editing digital photos to make them look like film. I managed to stock up on the rolls I wanted before leaving, so I went 100% film.

My only concern was that airport security might put my rolls through the scanner. But they were kind enough in Montréal. A bit less in Toulouse …

FILM

  • 10 Kodak Portra 400 — I wanted to bring real 400 ISO rolls. I wasn’t sure what kind of weather or light I’d get there. We arrived in Québec in the middle of autumn: the days were getting shorter, and I didn’t want to be stuck with 200 ISO and have to pull out the tripod too often. There aren’t many color options at 400 ISO. I know they’re too expensive, but I trust them and I know what I’ll get. So I bought two packs of Portra 400. That was my early Christmas present.

  • 3 Ilford HP5 & 2 Kodak Tri-X — For bad weather days, I wanted some black and white rolls. I went with the classics: very flexible, with a grain and contrast I really love.

CAMERAS

  • Canon A-1 — I wanted to take two 35mm cameras: one for color and one for black and white. I didn’t want to rush through a roll just to switch colors, or be stuck with color film on a gray day. The Canon A-1 was dedicated to color. The 35mm f/2 stayed on it almost all the time, with a Skylight 1A filter.

  • Minolta Dynax 505 Si — A camera my cousin gave me a few years ago. I love it. It was dedicated to black and white, with a 50mm f/1.7 lens and a yellow filter to boost contrast.

LENSES

For the Canon, I also packed a 28mm f/2.8 in case the 35mm felt too tight for landscapes, and a 50mm f/1.4 for low light. And mostly because I just can’t travel without it. I ended up barely using them.

BAG

Wandrd Prvke 21L — I’ve had it for a few years. Sometimes it feels a bit too big and bulky for me. It can hurt the shoulders on long walks, but it’s sturdy, good-looking, and really well designed.

ACCESSORIES

  • Manfrotto BeFree Tripod — I’ve had it for nearly ten years. It does the job, and I’m not planning to replace it anytime soon.

  • Godox M1 LED Light — I like having it when the light starts to fade, or to create a few creative effects on some shots.

  • Field Notes Notebook — My travel journal, and a place to jot down notes about the photos I take.

  • Spare batteries for the cameras.

  • Leatherman Wave multi-tool — Just in case I need to replace the rental car engine… or fight off a bear.

  • “DO NOT X-RAY” film pouches for airport security.

  • Air blower and cleaning cloths for dust.

So, I shot 13 rolls during this trip : 9 in color and 4 in black and white.

At first, I had a bit of trouble getting my camera out; I felt a little lost. The country is so photogenic that I didn’t even know where to start.

But later on, I had an incredible amount of fun. Maybe too much.

How dull life feels after these trips …

FLEETING LIGHT, LASTING FRAMES



AGFA APX 400


MENORCA COLORS


Minorque est une île espagnole située dans la mer Méditerranée dans l’archipel des Baléares. Cette île est la deuxième plus grande de cet archipel. Elle est traditionnellement plus calme et préservée que ses soeurs les plus connues Majorque et Ibiza, qui se trouvent à proximité.

Minorque a été volontairement marginalisée par le régime Franquiste pendant des décennies. Elle est restée fidèle à la république pendant la guerre civile Espagnole alors que les autres îles ont été rapidement contrôlées par les Franquistes.

Cette mise à l’écart politique et économique, bien que négative sur le moment, a “protégé” Minorque de la frénésie touristique et immobilière. L’île n’a pas connu la construction anarchique des années 60-70 qui a transformé Majorque ou Ibiza en machine touristique.

Minorque a pu reprendre en main son développement à partir de la mort de Franco, mais avec une approche plus respectueuse de son environnement et de son identité. Les retards accumulés sont devenus des atouts pour cette île dans un contexte où le tourisme de nature et de qualité commençait à avoir de la valeur.

J’avais déjà visité Majorque en famille en 2019. Et il y a un an, j’ai eu la chance de pouvoir passer quelques jours sur Minorque.

J’avais amené quelques Portra 400 avec moi. J’ai créé une galerie ici si ça vous intéresse.

Menorca is a Spanish island located in the Mediterranean Sea in the Balearic archipelago. This island is the second largest in this archipelago. It is traditionally quieter and more unspoiled than its better-known sisters Mallorca and Ibiza, which are nearby.

Menorca was deliberately marginalized by the Franco regime for decades. It remained loyal to the republic during the Spanish Civil War while the other islands were quickly controlled by the Francoists.

This political and economic sidelining, although negative at the time, “protected” Menorca from the tourist and real estate frenzy. The island did not experience the anarchic construction of the 60s and 70s which transformed Majorca or Ibiza into tourist machines.

Menorca was able to take control of its development following the death of Franco, but with an approach more respectful of its environment and its identity. The accumulated delays became assets for this island in a context where nature and quality tourism began to have value.

I had already visited Majorca with family in 2019. And a year ago, I had the chance to spend a few days in Menorca.

I brought a few Portra 400s with me. I created a gallery here if you're interested.


KODAK PORTRA 400


THE RESTLESS LENS


Août 2024, une Portra 400 dans le nord de l’Espagne.

DECEMBER MEMORIES


Grain, défauts, imperfections…

Cette pellicule attendait son développement depuis les fêtes dans le frigo.

Une semaine, 36 photos. Tous les déclenchements sont importants. J’aime cette restriction. Certes, elle limite les expérimentations. Mais quand je reçois les scans, ces photos comptent plus que celles avec le numérique.

Grain, defects, imperfections…

This film has been waiting to be developed since the holidays in the fridge.

One week, 36 photos. All triggers are important. I like this restriction. Certainly, it limits experimentation. But when I receive the scans, these photos mean more to me than those in digital.


KODAK P3200 TMAX


CINESTILL 800T


Cela faisait pas mal de temps que je cherchais une occasion pour tester cette pellicule un peu spéciale et trop chère. J’ai pensé que ce festival de musique était surement la bonne occasion de voir ce que pouvait donner le rendu particulier des films Cinestill.

La Cinestill 800T est une pellicule couleur négative conçue à partir de pellicules de cinéma Kodak Vision3 500T, elle est particulièrement adaptée aux conditions de basse lumière et plus spécifiquement aux éclairages tungstene. Elle a un look unique et possède un effet de halo lumineux autour des sources de lumière. Et donne un effet cinématographique aux images.

J’ai été un peu déçu lorsque j’ai reçu les scans. Les conditions de prise de vue était quand même assez difficiles. Peu d’inspiration, de la pluie, très peu de lumière lors des concerts. J’ai dû pousser la pellicule à 3200 ISO.

Je testerai de nouveau ce film avec des meilleures conditions. Je partage quand même ici quelques images que j’aime bien.


I had been looking for an opportunity to test this rather special and overly expensive film for quite some time. I thought that this music festival was surely a good opportunity to see what the particular rendering of Cinestill films could give.

Cinestill 800T is a color negative film made from Kodak Vision3 500T cinema film, it is particularly suitable for low light conditions and more specifically for tungsten lighting. It has a unique look and has a glowing halo effect around the light sources. And gives a cinematic effect to the images.

I was a little disappointed when I received the scans. The shooting conditions were still quite difficult. Little inspiration, rain, very little light during concerts. I had to push the film to ISO 3200.

I will test this film again with better conditions. I’m still sharing here a few images that I like.

PIRENEUS | CASQUE DU LHÉRIS


C’était un dimanche de printemps au dessus de la maison.


KODAK GOLD 200


 

PRECIOUS | PART II



KODAK TRI-X 400


PRECIOUS | PART I


Pour accompagner cette série d’images, je voulais écrire un petit article sur la famille. Plus précisément sur ces instants précieux que j’ai la chance de connaître quand tout le monde se retrouve. Mais je ne savais pas trop par où commencer, comme d’habitude.

J’ai alors eu l’idée, bizarre, curieuse, de faire appel à Chat GPT pour voir comment cette appli pouvait m’aider à débuter ce texte. Et j’ai eu peur …

C’est la deuxième fois que j’essaye ce Chatbot. Et réellement la première pour essayer de trouver une solution. Ce “machin” m’a écrit un article de vingt-cinq lignes environ, un article plein de métaphores comme si Mathias Malzieu en avait pris le contrôle.

Pourquoi cela m’a t’il inquiété ? Faut-il réellement craindre cette nouvelle technologie ? Ou bien faut-il essayer de l’apprivoiser et s’en servir comme un nouvel outil très évolué ? De la même façon que je le fais avec la suite Adobe pour la photo.

Je sais que cette intelligence est artificielle, que ce Chatbot n’a pas les mêmes capacités cognitives que moi. Mais la rapidité à laquelle il génère un texte, sa capacité de compréhension et cette faculté à répondre à un problème en une fraction de seconde fait que nous sommes obligés de nous poser des questions après l’avoir utilisé.

Comment et pourquoi cette technologie arrêterait d’évoluer …?

Après cette expérience, Chat GPT m’a demandé si je voulais installer l’appli sur mon Mac. La première chose qui m’a traversé l’esprit c’est qu’en l’installant, j’allais ouvrir ma vie à cette intelligence. Je sais, c’est une réflexion sûrement un peu bête et basique. Cette IA est déjà présente dans nos appareils, dans nos vies et il n’y a pas de marche arrière possible, mais cette nouvelle technologie m’inquiète.

Je vous laisse avec les premières phrases que ce Chatbot m’a livré :

“Il est des moments en famille qui ressemblent à des constellations secrètes. Des instants suspendus dans le grand ciel du quotidien, où chaque étoile est un sourire, un éclat de rire ou un regard complice ……..”

Et les fantastiques couleurs de cette pellicule Kodak.

To accompany this series of images, I wanted to write a short article about family. More precisely on these precious moments that I am lucky to live when everyone gets together. But I didn't really know where to start, as usual.

I then had the strange, curious idea of ​​using Chat GPT to see how this app could help me start this text. And I was scared...

This is the second time I have tried this Chatbot. And really the first to try to find a solution with it. This “thing” wrote me an article of around twenty-five lines, an article full of metaphors as if Mathias Malzieu had taken control of it.

Why did this worry me? Should we really fear this new technology? Or should we try to tame it and use it as a new, highly evolved tool? The same way I do it with the Adobe photo suite.

I know that this intelligence is artificial, that this Chatbot does not have the same cognitive abilities as me. But the speed at which it generates a text, its capacity for understanding and this ability to respond to a problem in a fraction of second means that we are forced to ask ourselves questions after using it.

How and why would this technology stop evolving...?

After this experience, Chat GPT asked me if I wanted to install the app on my Mac. The first thing that crossed my mind was that by installing it, I was going to open my life to this intelligence. I know, it’s probably a bit of a stupid and basic thought. This AI is already present in our devices, in our lives and there is no turning back, but this new technology worries me.

I leave you with the first sentences that this Chatbot delivered to me:

“There are family moments that resemble secret constellations. Moments suspended in the big sky of everyday life, where each star is a smile, a burst of laughter or a knowing look…….”

And the fantastic colors of that Kodak film.


KODAK GOLD 200


CHRONIQUES DE MARS


Franchis le tunnel de l’Estaque et d’un coup t’es même plus en France
— IAM

Ce petit weekend improvisé à Marseille a été la bonne occasion de sortir du frigo mes deux Pro400h. Je les stockais précieusement depuis que Fujifilm a décidé d’en arrêter la production.

Les couleurs d’hiver de la cité Phocéenne, de la Méditerranée et de cette pellicule se marient à merveille.

Mais pourquoi tu abandonnes la photographie argentique Fujifilm ?

La série complète de photos se trouve ici.

This little improvised weekend in Marseille was a good opportunity to take my two Pro400h out of the fridge. I have been storing them carefully since Fujifilm decided to stop production.

The winter colors of the city, the Mediterranean sea and this film combine wonderfully.

But why are you abandoning film photography Fuji ??

The full set of photos can be found here.


Fujifilm Pro400H


PIRENEUS | REFUGE WALLON


 
 

AUTUMN VIBES | PART II



KODAK PORTRA 160


ON THE ROAD WITH PORTRA



KODAK Portra 160


JORDAN COLLEGE


Ma fille a lu et vu la série “A la croisée des mondes” il y a quelques semaines. Elle est devenue totalement fan de cet univers où l’âme d’un humain est représentée par un animal dont il ne peut se séparer.

Cette journée dans cette abbaye perchée non loin de Barcelone lors d’un petit road trip hivernal m’a fait penser à l’université où ont grandi Lyra et Pantalaimon.

Oui, j’ai toujours adoré cet univers moi aussi !

J’avais pris avec moi un appareil argentique et deux Portra 160 que j’ai poussé à 320 ISO. J’aime beaucoup le rendu et ces tonalités qui tirent vers le marron.

My daughter read and saw the series “The Golden Compass” a few weeks ago. She has become totally addict of this universe where the soul of a human is represented by an animal from which he cannot separate.

A day in this abbey perched not far from Barcelona during a little winter road trip made me think of the university where Lyra and Pantalaimon grew up.

Yes, I have always loved this universe too !

I took with me a film camera and two Portra 160s which I pushed to ISO 320. I really like the result and these tones which lean towards brown.

GRAIN III



FUJIFILM NEOPAN 4OO Pro



KODAK PORTRA 400


SEVILLA


After having done a little retrospective of this year on this blog, I tell myself that this “journal” looks more like a travel blog than anything else.

And it’s not with this article that things will change …

I went to Seville for a few days in May this year. I only took one film camera with me, a 28mm and a 50mm (the perfect kit, right ?).

I brought back three rolls of film from this trip: two Kodak Portra 400 and one 800. And quite a few images that I really like.

I don’t think I’ve told you this before, but this Portra 800 is amazing !

After a little difficult sorting, I created a gallery here.

Which one is your favorite ?

Après avoir fait une petite rétrospective de cette année sur ce blog, je me dis que ce “journal” ressemble plus à un blog voyage qu’autre chose.

Et ce n’est pas avec cet article que les choses vont changer …

Je suis parti quelques jours à Seville au moins de mai de cette année. J’avais pris avec moi uniquement un appareil argentique, un 28mm et un 50mm (le kit parfait n’est-ce pas ?).

J’ai ramené trois pellicules de ce voyage : deux Kodak Portra 400 et une 800. Et pas mal d’images que j’aime énormément.

Je ne crois pas vous l’avoir déjà dit, mais cette Portra 800, c’est quand même quelque chose !

Après un petit tri difficile à faire, j’ai créé une galerie ici.

C’est laquelle votre préférée ?

CADAQUÉS


She had been asking us to return to Cadaqués for several years. She was ten years old when she spent a day there. It was in 2016 during our road trip on the Spanish coast and she kept beautiful memories of this village and its surroundings.

She fell in love with the place again that long weekend in May. Just like us.

I had brought the film camera this time. You can see the entire series of images here.

Cela faisait plusieurs années qu’elle nous demandait de retourner à Cadaqués. Elle avait dix ans lorsqu’elle y avait passé une journée. C’était en 2016 lors de notre road trip sur la côte espagnole et elle gardait de beaux souvenirs de ce village et des alentours.

Elle est retombée amoureuse de l’endroit lors de ce long weekend de mai. Tout comme nous.

J’avais amené l’appareil argentique cette fois-ci. Vous pouvez voir la série entière des images ici.


Kodak Ultramax 400


ENCORE UN MATIN


Waking up in the van when it's still dark. Get up slowly without waking anyone. Put on a sweatshirt, take your camera and wait for the sun to rise ...

Se réveiller dans le van quand il fait encore nuit. Se lever doucement sans réveiller personne. Enfiler un sweat, prendre son appareil et attendre que le soleil se lève …


Kodak Ultramax 400