OCTOBER DREAMS | SEPTEMBER SILENCE


L’été s’éloigne, septembre est déjà bien installé.

La routine a retrouvé son chemin.

Un mois silencieux, dans l’attente.

En octobre, je pars quelques semaines découvrir l’automne de l’autre côté de l’océan.

Marcher, respirer les grands espaces.

Fuir le vacarme du monde, essayer d’oublier la folie des hommes.

Summer drifts away, September is already well settled.

Routine has found its way back.

A silent month, waiting.

In October, I’ll spend a few weeks discovering autumn on the other side of the ocean.

Walking, breathing in the wide open spaces.

Escaping the world’s clamor, trying to forget the madness of mankind.

WHISPERS BETWEEN THE SEA & THE MOON


Mamiya 645 Super & Kodak Portra 400

DANCE OF SHADOWS & SOUND


Il y a quelques semaines, nous avons mixé nos passions mon frère et moi. Son truc à lui, c’est derrière des platines que ça se passe, à jouer avec la musique électronique. Moi, c’est plutôt caché derrière un appareil photo.

Le musique occupe aussi une place très importante dans ma vie. Et même si la techno n’est pas mon style préféré, aller le voir jouer est toujours un plaisir.

J’ai pu capter ces quelques images que j’aime bien lors de cette soirée.

Si t’aimes la techno ou la house, tu peux aller écouter quelques sessions par ici.


A few weeks ago, my brother and I mixed our passions. His thing is behind turntables, playing with electronic music. For me, it’s more hidden behind a camera.

Music also plays a very important place in my life. And even if techno is not my favorite style, going to see him play is always a pleasure.

I was able to capture these few images that I like during this evening.

If you like techno or house, you can listen to some sessions here.

MAGIC COLORS


Il y a certains moments, le Classic Chrome de Fujifilm et la lumière entrent dans une danse presque parfaite. Les couleurs des fichiers JPEG deviennent magiques. Elles se parent d’une justesse rare que je retrouve avec l’argentique.

J’ai beau retourner le fichier RAW dans tous les sens, il n’arrive jamais à la cheville des couleurs ni trop vives ni trop ternes du JPEG, qui sont parfaitement équilibrées.

Il y a certains moments, les tonalités douces et presque nostalgiques du Classic Chrome transforment alors l’image en magie.


There are certain moments where Fujifilm's Classic Chrome and the light enter into an almost perfect dance. The colors of JPEG files become magical. They have this rare accuracy that I find with film.

I try to edit the raw file over and over again, it never comes close to the colors, neither too bright nor too dull, of the JPEG, which are perfectly balanced.

There are certain moments, the soft and almost nostalgic tones of Classic Chrome transform the image into magic.

FLEETING LIGHT, LASTING FRAMES



AGFA APX 400


MENORCA COLORS


Minorque est une île espagnole située dans la mer Méditerranée dans l’archipel des Baléares. Cette île est la deuxième plus grande de cet archipel. Elle est traditionnellement plus calme et préservée que ses soeurs les plus connues Majorque et Ibiza, qui se trouvent à proximité.

Minorque a été volontairement marginalisée par le régime Franquiste pendant des décennies. Elle est restée fidèle à la république pendant la guerre civile Espagnole alors que les autres îles ont été rapidement contrôlées par les Franquistes.

Cette mise à l’écart politique et économique, bien que négative sur le moment, a “protégé” Minorque de la frénésie touristique et immobilière. L’île n’a pas connu la construction anarchique des années 60-70 qui a transformé Majorque ou Ibiza en machine touristique.

Minorque a pu reprendre en main son développement à partir de la mort de Franco, mais avec une approche plus respectueuse de son environnement et de son identité. Les retards accumulés sont devenus des atouts pour cette île dans un contexte où le tourisme de nature et de qualité commençait à avoir de la valeur.

J’avais déjà visité Majorque en famille en 2019. Et il y a un an, j’ai eu la chance de pouvoir passer quelques jours sur Minorque.

J’avais amené quelques Portra 400 avec moi. J’ai créé une galerie ici si ça vous intéresse.

Menorca is a Spanish island located in the Mediterranean Sea in the Balearic archipelago. This island is the second largest in this archipelago. It is traditionally quieter and more unspoiled than its better-known sisters Mallorca and Ibiza, which are nearby.

Menorca was deliberately marginalized by the Franco regime for decades. It remained loyal to the republic during the Spanish Civil War while the other islands were quickly controlled by the Francoists.

This political and economic sidelining, although negative at the time, “protected” Menorca from the tourist and real estate frenzy. The island did not experience the anarchic construction of the 60s and 70s which transformed Majorca or Ibiza into tourist machines.

Menorca was able to take control of its development following the death of Franco, but with an approach more respectful of its environment and its identity. The accumulated delays became assets for this island in a context where nature and quality tourism began to have value.

I had already visited Majorca with family in 2019. And a year ago, I had the chance to spend a few days in Menorca.

I brought a few Portra 400s with me. I created a gallery here if you're interested.


KODAK PORTRA 400


PARIS | INSIDE


PARADOX


J’aime pas les zoos …

THE RESTLESS LENS


Août 2024, une Portra 400 dans le nord de l’Espagne.

MELANCHOLIA


Cette série de photos a quelques mois. Nous avions loué un chalet cet automne quelque part en Ariège pour trois jours. J’ai hésité à la poster parce que je voulais la garder pour moi. Ou en faire quelque chose d’autre que de la poster sur ce blog. Vous allez surement les trouver banales. C’est juste l’histoire d’un “weekend en famille” finalement.

Mais j’adore ces images et ce qu’elles dégagent. Ce calme, cette douce et étrange mélancolie. Je trouve qu’elles forment une série aboutie. C’est la première série dont je suis assez fier pour oser en parler comme ça je crois. Je ne suis jamais senti assez légitime pour penser que mes photos valaient la peine d’être vues. Ce site existe uniquement pour mon plaisir et pour faire vivre ma passion. Mais je commence à me sortir de tout ça. Sans savoir exactement pourquoi.

Et si j’arrêtais d’analyser ce que je ressens un peu ?

J’étais parti avec le Mamiya et deux Portra 400 pour documenter ce weekend. 32 images, et pas une de plus. Je l’ai déjà dit ici mais j’aime beaucoup cette limitation. Ralentir, regarder, réfléchir, ressentir…

J’ai poussé les pellicules à 800 ISO pour que les images soient un plus “dark”. La magie du moyen format. Les couleurs de la Portra. Et l’histoire est gravée. Melancholia.


This series of photos is a few months old. We rented a chalet this fall somewhere in Ariège for three days. I hesitated to post it because I wanted to keep it to myself. Or do something with it other than posting it on this blog. You'll probably find them banal. It's just the story of a "family weekend" in the end.

But I love these images and what they exude. This calm, this sweet and strange melancholy. I think they form a complete series. It's the first series I'm proud enough of to dare to talk about it like this, I think. I've never felt legitimate enough to think that my photos were worth seeing. This website exists solely for my pleasure and to bring my passion to life. But I'm starting to get away from all that. Without knowing exactly why.

What if I stopped analyzing what I feel a little?

I set out with the Mamiya and two Portra 400s to document this weekend. 32 images, and not one more. I've said it here before, but I really like this limitation. Slowing down, looking, thinking, feeling...

I pushed the films to 800 ISO to make the images a little darker. The magic of medium format. The colors of the Portra. And the story is etched. Melancholia.

THERE IS STILL SNOW IN WINTER


MEDIUM FORMAT


Après de longs mois de réparation, quelques pellicules de test et plusieurs fois l’envie de le jeter par la fenêtre, il est comme neuf. Le Mamiya 645.

J’en avais parlé ici il y a un peu plus d’un an. Cet appareil d’un format nouveau que j’avais reçu avec un défaut. J’ai compris qu’il avait un souci après la première pellicule que j’ai fait avec. La mise au point était mauvaise sur la plupart des images.

Après des heures de recherches sur internet, des dizaines de vidéos et d’articles. Je me suis rendu compte que la plupart des Mamiya avait une pièce fragile qui cassait avec le temps. Cette pièce retient le miroir en bonne position. Et quand elle est défectueuse, la position du miroir est décalée et fausse la mise au point.

Les pièces détachées de ces vieux appareils ne se fabriquent plus depuis longtemps et le seul réparateur officiel Mamiya en France n’exerce plus. Mais grâce à internet, j’ai pu trouver sur eBay deux revendeurs qui fabriquent cette pièce avec une imprimante 3D.

Suite à une discussion avec le vendeur de mon appareil, j’ai donc décidé de le garder pour essayer de le réparer par moi-même après une petite compensation de sa part.

C’était donc parti pour des longues semaines d’attente, de réglages, de tests, et une patience fragile que j’ai failli perdre à plusieurs reprises avant que l’appareil soit de nouveau fonctionnel.

J’ai acheté l’appareil avec l’objectif Mamiya Sekor 80mm f1.9 qui est un équivalent 50mm sur appareil 24x36 et ma focale préférée. Cet objectif est le plus lumineux qui ait été fabriqué pour un appareil moyen format argentique. Même si la mise au point à pleine ouverture est difficile à faire car la profondeur de champ est minuscule, les images qu’il délivre sont fantastiques.

Bien que le format 6x4.5 n’est pas le plus grand format que peuvent délivrer les pellicules en 120mm, il convient parfaitement à mon usage. Chaque pellicules délivrent 16 images contre 10 sur un moyen format en 6x7.

Ce n’est certes pas l’appareil le plus simple à transporter, et je ne suis pas sûr de l’amener avec moi sur un voyage à l’étranger par exemple. Mais les images que j’ai déjà réalisé avec ce combo ont ce petit quelque chose de magique que je recherchais en passant sur ce format.


After months of repairs, a few test rolls, and several times the urge to throw it out the window, it's like new. The Mamiya 645.

I talked about it here a little over a year ago. This new format camera I received was defective. I realized it had a problem after the first roll of film I shot with it. The focus was poor in most of the images.

After hours of internet research, dozens of videos, and articles, I realized that most Mamiya cameras had a fragile part that broke over time. This part holds the mirror in the correct position. And when it's defective, the mirror's position is shifted and distorts the focus.

Spare parts for these old cameras have long since ceased to be manufactured, and the only official Mamiya repairer in France no longer operates. But thanks to the internet, I was able to find two resellers on eBay who manufacture this part with a 3D printer.

Following a discussion with the seller of my camera, I decided to keep it and try to repair it myself after a small compensation from him.

So, it was off to long weeks of waiting, adjustments, tests, and a fragile patience that I almost lost several times before the camera was functional again.

I bought the camera with the Mamiya Sekor 80mm f1.9 lens which is a 50mm equivalent on a 24x36 camera and my favorite focal length. This lens is the brightest ever made for a medium format film camera. Even though focusing at full aperture is difficult because of the tiny depth of field, the images it delivers are fantastic.

Although the 6x4.5 format isn't the largest format 120mm film can produce, it's perfectly suited to my needs. Each roll delivers 16 images, compared to 10 on a 6x7 medium format.

It's certainly not the easiest camera to carry, and I'm not sure I'd take it with me on a trip abroad, for example. But the images I've already taken with this combo have that little something magical that I was looking for when switching to this format.

EKTAR


Il y avait quelques pellicules dans le carton lorsque j’ai acheté mon appareil moyen format. Cette Kodak Ektar 100 en faisait parti. Elle était déjà périmée quand je l’ai reçu et je me suis dit que je n’allais probablement jamais l’utiliser. J’avais déjà testé ce film en 35mm et je n’avais pas du tout aimé le résultat. Les couleurs, la saturation, les tonalités, … ce n’était pas fait pour moi.

Il venait de neiger ce jour-là. Je trainais sur internet en cherchant ce que pouvait donner certains films l’hiver avec une météo capricieuse et je suis tombé sur des images qui m’ont intrigué. Il semblerait que cette Ektar donne des résultats surprenants l’hiver.

J’ai alors chargé ce film dans mon Mamiya et je suis parti en voiture. Il y avait du brouillard et un ciel chargé. Je n’attendais pas grand chose de ces photos.

J’ai été bluffé lorsque j’ai reçu les scans.

There were a few rolls of film in the box when I bought my medium format camera. This Kodak Ektar 100 was one of them. It was already expired when I received it and I figured I was probably never going to use it. I had already tested this film in 35mm and I didn't like the result at all. The colors, the saturation, the tones,… it wasn’t made for me.

It had just snowed that day. I was hanging around on the internet looking for what certain films could look like in winter with unpredictable weather and I saw some images that intrigued me. It seems that this Ektar gives surprising results in winter.

So I loaded this film into my Mamiya and drove away. It was foggy and the weather was bad. I wasn't expecting much from these photos.

I was amazed when I received the scans.


KODAK EKTAR 100


DECEMBER MEMORIES


Grain, défauts, imperfections…

Cette pellicule attendait son développement depuis les fêtes dans le frigo.

Une semaine, 36 photos. Tous les déclenchements sont importants. J’aime cette restriction. Certes, elle limite les expérimentations. Mais quand je reçois les scans, ces photos comptent plus que celles avec le numérique.

Grain, defects, imperfections…

This film has been waiting to be developed since the holidays in the fridge.

One week, 36 photos. All triggers are important. I like this restriction. Certainly, it limits experimentation. But when I receive the scans, these photos mean more to me than those in digital.


KODAK P3200 TMAX


COMPACT


Après une petite pause hivernale nécessaire, essayant de gérer ce flot inintérompu d’informations cauchemardesques qui me font arriver à la déduction que l’être humain a apparemment décidé de s’autodétruire, je reviens doucement par ici partager quelques images avant la fin du monde.

Ça y est, j’ai pris la décision de vendre tout mon matériel photo. Ce petit compact est le seul appareil qu’il me reste.

Evidemment ce n’est pas vrai. Mon équipement n’est pas encore en vente. Et cet appareil ne m’appartient pas. Je l’ai juste testé quelques heures avant de l’offrir à ma fille. Le dernier compact de Canon sorti en 2010 possédant un capteur CCD. Je ne vais pas rentrer dans les explications techniques mais ces anciens capteurs ont une qualité d’image plus proche de l’argentique au niveau des couleurs et des textures que les nouveaux capteurs CMOS qui équipent les appareils récents.

J’ai beaucoup aimé jouer avec les premières images sortant de ce capteur. Il me tarde de continuer de tester ce petit Canon.

Et je dois avouer que j’aurais bien aimé garder cette petite bête avec moi.


After a little necessary winter break, trying to manage this uninterrupted flow of nightmarish information which leads me to the deduction that human beings have apparently decided to self-destruct, I am slowly coming back here to share some images before the end of the world.

That's it, I've made the decision to sell all my photo equipment. This little compact is the only device I have left.

Obviously this is not true. My equipment is not yet for sale. And this device does not belong to me. I just tested it for a few hours before giving it to my daughter. Canon's latest compact released in 2010 with a CCD sensor. I am not going to go into technical explanations but these old sensors have an image quality closer to film in terms of colors and textures than the new CMOS sensors which equip recent devices.

I really enjoyed playing with the first images coming out of this sensor. I can't wait to continue testing this little Canon.

And I must admit that I would have liked to keep this little beast with me.

STABILITY


Mis à part un portfolio dédié à ma pratique de la photo argentique, il n’y a pas eu trop de nouveautés sur ce site et ce blog en 2024. Alors que j’avais prévu pas mal de choses.

Mon ordinateur et mes appareils photos sont aussi restés un peu de côté durant ces derniers douze mois. Mais pas totalement non plus. Ils m’ont accompagné lors de weekends en montagne, à Marseille, à Minorque, et encore cet été en dans les Asturies.

Le sport a repris une place plus importante dans mon quotidien. J’essaye de laisser les actualités de côté et ma tête est donc plus stable. En revanche, je n’ai toujours pas trouvé la solution au problème de la journée de vingt quatre heures quand il faut travailler, faire du sport, avoir une famille, faire vivre sa passion et essayer de dormir assez. Si vous avez une piste je suis à votre écoute !

Depuis quelques semaines, je me questionne un peu sur tout le matériel photo que je possède. Et sur son utilité. Les fois où j’ai besoin de tout ce matériel sont trop rares. J’ai donc décidé dans un premier temps de mettre mon grand angle en vente, et je me pose sérieusement la question pour le 85mm que je n’ai pas touché de l’année et pour mon X-T2.

Je réfléchis à quel pourrait être le kit parfait pour le photographe que je suis. Je sais maintenant que je ne suis pas trop à l’aise avec tout ce qui se trouve eu délà de 28mm à 50mm. Je sais aussi que j’aimerais avoir un appareil assez compact pour mon usage quotidien. Et que je ne peux pas me permettre d’avoir une pratique 100% argentique. Même si c’est ce que je souhaiterais le plus.

Dans quelques jours nous sommes en 2025. Et le moment est venu de renouveler un peu mon matériel. Et de préparer un voyage de l’autre côté de l’atlantique…


Apart from a portfolio dedicated to my practice of film photography, there hasn't been much new on this site and this blog in 2024. While I had planned quite a few things.

My computer and my cameras have also been left aside for a while over the last twelve months. But not completely either. They have accompanied me on weekends in the mountains, in Marseille, in Menorca, and again this summer in Asturias.

Sport has taken a more important place in my daily life. I try to leave the news aside and my head is therefore more stable. On the other hand, I still haven't found the solution to the problem of the twenty-four-hour day when you have to work, play sports, have a family, live your passion and try to get enough sleep. If you have a lead, I'm listening!

For a few weeks now, I've been wondering a bit about all the photo equipment I own. And its usefulness. The times when I need all this equipment are too rare. So I decided to first put my wide angle up for sale, and I'm seriously wondering about the 85mm that I haven't touched all year and my X-T2.

I'm thinking about what the perfect kit could be for the photographer that I am. I now know that I'm not too comfortable with anything beyond 28mm to 50mm. I also know that I'd like to have a fairly compact camera for my daily use. And that I can't afford to have a 100% film practice. Even if that's what I'd like the most.

In a few days, it's 2025. And the time has come to renew my gear a little. And to prepare a trip across the Atlantic...

PARIS | THE STREET


Ces images ont trois ans. Trois ans déjà !

Je reviens dessus de temps en temps sans jamais réussir à finaliser les retouches. Cela doit venir du fait que j’ai très mal vécu ce moment (je ne suis pas sûr de m’en être totalement remis d’ailleurs), que la plupart des photos sont gâchées par un morceau de tissu qui cache pratiquement tous les visages et surtout que je n’aime pas cette ville.

Cette douzaine de photos sont donc un petit résumé de trois jours de balades dans Paris. Cette trop grande et insupportable ville.

These pictures are three years old. Three years already !

I come back to them from time to time without ever managing to finalize the retouching. This must be because I had a very bad time (I'm not sure I've completely recovered from it), that most of the photos are ruined by a piece of fabric that hides almost all the faces and especially that I don't like this city.

These dozen photos are therefore a small summary of three days of walking in Paris. This unbearable too big city.

MACHINES